Louise et Madeleine. Deux écrivaines, deux générations. L’une écrit pour fuguer, l’autre fugue pour écrire. L’une débute dans l’écriture, l’autre n’écrit plus.
À travers une correspondance intime, elles partagent leurs doutes face à la création et à leurs vies de femmes artistes, d’épouses et de mères. Être prête à décevoir, à déplaire, à oser dire ce que l’on pense et à faire ce qui doit être fait pour devenir – au-delà des injonctions, de la culpabilité, des injustices sociales et de genre – la personne que l’on devait être.
Une ode à la transmission, à la nature et à la liberté qui pose la question brûlante : quand on a pris certains chemins dans la vie – travail, mariage, enfants –, a-t-on encore le droit d’être soi ?
À travers cette amitié épistolaire, qui nous plonge dans les abîmes de la création et dans la solitude de la vie d’écrivain, Aurélie Valognes nous livre son roman le plus intime.