Le grimoire d’Elfie, tome 4 : Le Trésor de la tricomancienne

C’est dans les Pyrénées qu’arrive le bus-librairie d’Elfie et ses deux soeurs. Là, vit leur Grand-Pé, un berger montagnard. Mais les filles le trouvent changé : il semble ne pas avoir fait son deuil de la mort de leur mère, et elles se demandent s’il a encore toute sa tête. Sur place, Elfie découvre que sa grand-mère était une sorcière du tricot, et surtout qu’elle a tricoté dans des couvertures des indications que seule Elfie peut voir. Une carte qui pourrait la conduire à un fabuleux trésor. Elfie va déployer sa magie pour le retrouver… Une aventure émouvante et pleine de surprises, où l’amour de la nature forme un lien fort entre les générations.

Veiller sur elle

Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains.
Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d’une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l’ombre d’un palais génois. Mais elle a trop d’ambition pour se résigner à la place qu’on lui assigne.
Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l’autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l’Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s’il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d’éclats, habité par la grâce et la beauté.

Nous les enfants de la guerre 1939-1945

Raconter en images la vie des enfants sous l’Occupation est inédit.
Il faut retrouver les traces de ces destins, les plus terribles comme les plus ordinaires. Tous les enfants ont en commun d’avoir continué à jouer aux billes ou à la poupée, à s’amuser aux séances de Guignol ou à construire des cabanes dans la forêt. Parfois jusque dans les camps d’internement où les enfants juifs sont parqués avant d’être déportés. Mais avoir 10 ans en 1940, c’est aussi être obligé de quitter sa maison pendant l’exode, de se cacher si on est juif, c’est être exposé à la faim et au froid, ébranlé par les séparations, les deuils, l’absence de son père ou de son frère, prisonniers de guerre ou partis pour le STO.
Autant de souvenirs enfouis et ici restitués grâce à des lettres retrouvées, des rédactions, des photos de classe ou des albums de famille, des dessins, des témoignages, des jouets conservés dans les greniers. Car si les enfants subissent l’Histoire, ils y participent aussi à leur manière, à leur hauteur. On n’oublie pas son enfance, elle vous marque à jamais.
Un magnifique album pour comprendre et découvrir la vie quotidienne des enfants de la guerre

L’enragé

« Je n’ai pas le droit aux sentiments. Les sentiments c’est un océan, tu t’y noies. Pour survivre ici, il faut être en granit. Pas une plainte, pas une larme, pas un cri et aucun regret. Même lorsque tu as peur, même lorsque tu as faim, même lorsque tu as froid, même au seuil de la nuit cellulaire, lorsque l’obscurité dessine le souvenir de ta mère dans un recoin. Rester droit, sec, nuque raide. N’avoir que des poings au bout de tes bras. Tant pis pour les coups, les punitions, les insultes. S’évader les yeux ouverts et marcher victorieux dans le sang des autres, mon tapis rouge. Toujours préférer le loup à l’agneau. »
Dans la nuit du 27 août 1934, cinquante-six gamins se révoltent et s’échappent de la colonie pénitentiaire pour mineurs de Belle-Île-en-Mer. Voici ouverte la chasse aux enfants. Tous sont capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manque à l’appel. Voici son histoire…