Les terreurs des mers, tome 1

Tel est pris qui croyait prendre !
1780, sur la côte Atlantique, aux Sables-d’Olonnes. Arsène et Alix sont naufrageurs, une forme de piraterie côtière qui consiste à tromper les navires et à les faire échouer pour piller ensuite leur épave. Mais alors qu’ils pensaient prendre dans leurs filets un navire anglais, ce sont eux qui se retrouvent pris au piège ! Tandis qu’Alix parvient à s’enfuir, Arsène est capturé et enrôlé de force comme mousse sur le bâtiment…
Pour le sauver, sa soeur part alors rejoindre leur frère aîné, le roublard Germain, basé à Rochefort. Ensemble, ils vont partir sur la trace d’Arsène en embarquant à bord du tout nouveau fleuron de la flotte française : l’Hermione.

Crépuscule

Aux marches de l’Empire « à cent têtes et cent corps », sommeille une province minérale et nue où le froid, le givre, les bourrasques semblent ankyloser les habitants d’une bourgade qui ne signalait jusque-là ni notoriété historique, ni intérêt géographique, si ce n’est d’être placée à la frontière « d’un pays dont la bannière se frappait d’un croissant d’or », et dont la vitalité contraste avec l’épuisement ranci du village aux passions tristes.
Un jour, le curé est découvert mort. La tête fracassée par une pierre. De quelle nature est le crime ? Qui pouvait en vouloir à ce curé d’une terre où les chrétiens et les musulmans vivaient depuis toujours en bonne entente ? Que faire, qui accuser, et qui entraver dans son action si, à partir de ce meurtre, s’ordonne toute une géométrie implacable d’actes criminels et de cruautés entre voisins ? Il y a un heureux : le Policier, Nourio, car « c’était fabuleux pour lui d’avoir une pareille affaire, dans ce lieu abandonné de toute fantaisie, de tout grain de sable, roulé dans l’ordinaire des jours ». Le voilà lancé dans d’inutiles recherches. À quoi sert de s’opposer au cours impétueux des choses ?

La brigade des souvenirs, tome 1 : La lettre de Toinette

Lorsque Tania, Alban et Théo découvrent une vieille lettre dans une école abandonnée, ils décident d’enquêter sur cette dernière. Car ils y ont découvert une histoire d’amour impossible, née pendant la Première Guerre mondiale, et qui n’a jamais connu son aboutissement. C’est ainsi qu’ils partiront à la recherche de Toinette et Ernest, ces amoureux que la guerre et la société ont séparés… Fouilles aux archives et en bibliothèque, exploration de greniers, rencontre avec les descendants : ils oseront tout pour mener leur enquête à son terme.
Car ils sont la Brigade des Souvenirs !
J’ai aimer la brigade des souvenirs.
La brigade des souvenirs raconte l’histoire de trois enfants qui trouvent une boîte de biscuit qui date de la Première guerre mondiale. Ils vont mener l’enquête car quelqu’un a écrit une lettre d’amour et la brigade des souvenirs se met au défi de trouver la personne qui aurait dû recevoir la lettre.

Grâces matinales

À la fameuse question « Pensez-vous qu’on peut rire de tout ? », François Morel répond à sa façon : « Oui, mais on n’est pas obligé. » Quand un auditeur l’aborde gentiment pour lui dire : « Je ne rate jamais une de vos chroniques », il répond : « Moi, hélas, ça m’arrive… »
Ainsi parle l’auteur des centaines de textes savoureux rassemblés dans ce volume, qui, depuis septembre 2009, continue à réjouir chaque semaine des millions d’auditeurs de France Inter. En partant du principe que l’humour est un ingrédient et non une discipline, il nous amène à réfléchir en nous amusant, réussit à nous émouvoir en nous bousculant, qu’il s’agisse de nous donner des nouvelles du Bon Dieu ou du cardiologue d’Alain Finkielkraut. Il n’hésite pas non plus à flirter avec l’impertinence et la causticité lorsqu’il écrit une lettre à son papa avant un grand rendez-vous électoral ou qu’il fait la liste d’un certain nombre de personnalités qui ont fait la France sans porter un prénom d’origine française. Courageux, François Morel ? Non, réplique-t-il, pas spécialement. Mais « libre » oui.
Qu’il se fasse poète en rendant un hommage félon à Jean Dutourd en alexandrins ou qu’il s’interroge sur la capacité de Francis Lalanne à déchaîner les passions, Morel croque l’époque dans ce qu’elle a de pire et parfois de meilleur, en quelques phrases ciselées avec un sens inimitable de la satire tranquille. Et c’est en cela que François Morel nous est indispensable !