Tempête sur Kinlochleven

Cameron Brodie est un flic de Glasgow. Un veuf solitaire qui, comme tout le monde, endure les effets du changement climatique : avec la perturbation des courants océaniques, l’Écosse est devenue en ce milieu du vingt et unième siècle une terre quasi polaire. Quand son chef lui demande de se rendre dans les Highlands où le corps d’un journaliste d’investigation a été retrouvé dans un tunnel de glace, Brodie décide d’accepter cette improbable mission. C’est que son médecin vient de lui annoncer qu’il ne lui reste que six mois à vivre et qu’aller à Kinlochleven est son unique chance de revoir Addie, sa fille unique, avec laquelle il n’a plus aucun contact depuis dix ans. Et c’est justement Addie qui a découvert la dépouille de Charles Younger.

Dans ce passionnant roman qui dépeint un futur proche terriblement vraisemblable, Peter May nous immerge dans des paysages aussi grandioses qu’inquiétants. Quels dangereux secrets recèlent ces montagnes lointaines et inhospitalières, qui ont conduit au meurtre d’un homme atteint d’étranges lésions pulmonaires ? Quel dialogue un père et une fille séparés par des années d’incompréhension vont-ils parvenir à nouer ? Avec maestria, Peter May emporte son lecteur dans un maelstrom de rebondissements et d’émotions.

La Dernière allumette

Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne. Sa vie d’avant ? Elle l’a en grande partie oubliée. Elle est même incapable de se rappeler l’événement qui a fait basculer sa destinée et l’a poussée à se retirer du monde. De loin, elle observe la vie parisienne de Gabriel, son grand frère dont la brillante carrière d’artiste et l’imaginaire rempli de poésie sont encensés par la critique.
Mais le jour où il rencontre la lumineuse Zoé et tombe sous son charme, Abigaëlle ne peut s’empêcher de trembler, car elle seule sait qui est vraiment son frère…
Un roman captivant, brillamment construit, à la fin aussi imprévisible que bouleversante et dont les personnages inoubliables offrent une voix aux enfants qui grandissent confrontés à la violence des adultes.

Les Yeux de Mona

Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une oeuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux. Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli,…

La formidable fête du Fourmilichien

Que peuvent bien devenir un Fourmilichien, un Perdristiti ou encore un Hippopours une fois qu’ils ont été dessinés et qu’ils ont été remisés dans les réserves d’un grand musée ?
Tout droit sorties de l’imagination et du pinceau d’Isaac Grünewald pour une grande soirée festive il y a plus de cent ans, ces créatures ont aussitôt été rangées et oubliées. C’était sans compter le passage d’une araignée venue chatouiller le Fourmilichien et le tirer de son long sommeil. Dès lors, il n’a plus qu’une idée en tête : se dépoussiérer pour retrouver ses couleurs d’antan et la splendeur de cette fête mythique !