Tenir debout

jusqu’où peut on aimer ? Jusqu’à s’oublier…..
Le nouveau roman de Mélissa Da Costa nous plonge au cœur de l’intimité d’un couple en miettes et affronte, avec une force inouïe, la réalité de l’amour, du désespoir, et la soif de vivre, malgré les épreuves.
Ce pourrait il que ce soit ça,
Cette bête noire qui remue dans ma poitrine,
Piétine, déchire, ronge tout autour d’elle,
Avec la férocité d’une hyène,
Ne me laissant qu’un trou béant dans le cœur
Et une sécheresse dans la gorge ?
La culpabilité…..
Se pourrait il que ce soit ça,
Aimer malgré soi ?
Aimer mal
Aimer sans savoir pourquoi
Aimer …..

Petit Pays

Exilés au Burundi, Gaby et Ana, enfants métis franco-rwandais, voient leur quotidien joyeux bousculé par la guerre civile.
Alors que leur famille se déchire, le génocide des Tutsi au Rwanda voisin vient mettre un terme à leur innocence. D’ailleurs, déjà à l’école, Gaby assiste à une bagarre entre un Tutsi et un Hutu, que rien ne semble pourtant séparer si ce n’est – d’après son père – la forme de leur nez…

La bête et Bethany, tome 2

Depuis qu’elle a vaincu la bête, Bethany a décidé de devenir une bonne personne et d’obliger Ebenezer à en faire autant.
Pour commencer, elle veut se réconcilier avec les victimes de ses mauvaises blagues. Mais elles ne sont pas toutes prêtes à lui pardonner.
Ebenezer, de son côté, regrette en secret la vie facile que lui offrait la bête. C’est tellement fatiguant, de bien se comporter !
Quant à Claudette, leur nouvelle amie à plumes, elle est patraque, ces derniers temps. Qu’a-t-elle avalé de travers ?
Ils feraient bien de s’en inquiéter…

La Bête et Bethany, tome 1

La beauté a un prix. Ebenezer Tweezer est bien placé pour le savoir. Son secret ? Il héberge depuis 511 ans une bête aux incroyables pouvoirs magiques dans son hôtel particulier. En échange de mets toujours plus rares et délicats, la bête lui fournit de l’argent, des objets de valeurs et le précieux élixir qui permet à Ebenezer de rester jeune et fringant. Ses œuvres d’art lui tiennent lieu de compagnons, et bon an mal an, il s’accommode des caprices culinaires de son hôte, toujours plus grosse et exigeante, et de cette vie solitaire, puisqu’elle est opulente.

Mais, un jour, la bête lui réclame un mets inédit : pour son prochain repas, elle veut dévorer un enfant. Même si Ebenezer a autant d’empathie pour l’humanité que pour une boîte de raviolis, il trouve la pilule un peu dure à avaler. Il refuse tout d’abord, mais la bête se braque : elle ne lui fournira plus une goutte d’élixir avant d’avoir senti craquer sous ses dents les os tendres d’un petit humain grassouillet.

Ebenezer, vieillissant à vue d’œil, part donc à la recherche de l’enfant le plus déplaisant possible, histoire de trouver un compromis avec sa conscience morale embryonnaire. C’est à l’orphelinat local qu’il trouve son bonheur : Bethany, une petite fille insolente, butée, en un mot détestable. Il ne reste plus à Ebenezer qu’à la faire grossir un peu, avant de l’offrir en pâture à la bête. Mais le plan d’Ebenezer comporte deux failles : Bethany est très maligne, et ils ont tous les deux le cœur moins sec que prévu.